En triant des affaires, nous sommes tombés, avec maman, sur un petit livre que tu avais pris soin de remplir pour la fête des pères Antonin. Tu avais 9 ans à peine. Et voilà quelques petits extraits que l’on peut y trouver:

Des paroles comme celles-ci seraient passées simplement si elles avaient été partagées 20 ans plus tard entre un père et son fils, mais je n’ai plus mon fils. Tu ne le savais Antonin, quand tu as écris ces mots, mais ils sont capitaux pour moi… Un papa qui a perdu son enfant.

Tu avais 9 ans lorsque tu as rempli ce livre… Tu faisais du vélo depuis 2 ans… Tu étais déjà sensibilisé aux dangers du vélo… Tu étais prudent, tu l’as toujours été, tu étais un adorable garçon, comme la plupart des gens voudrait avoir. Nous avions la chance de t’avoir comme enfant.

L’amour que j’ai pour toi Antonin est intact… Chaque jour qui passe est un calvaire… Dès le réveil, et jusqu’au coucher… Tous ces moments qui étaient des moments privilégiés, ne le sont plus.

Tu nous avais trouvé un air de ressemblance entre ces 2 photos… « Tel père, tel fils » diraient certains… Nous avions tellement de points communs. Normal, tu étais mon fils, mon fils adoré, mon fils que j’inspirais, le fils qui me rendait heureux, chaque jour…

Tu me manques Antonin, tu nous manques, tu manques à tous tes proches, toute notre famille, à nos amis… à tes amis…

#trainhard

Posté par Papa