Antonin, tu es toujours avec nous mais d’une autre manière… Nous étions heureux tous les quatre. Nous ne faisions pas que du sport ensemble. Nous partagions notre vie… Tous les 4… Nous en avons connu des moments de joie, des moments de rigolades en famille.

Ce ne sont hélas plus que des souvenirs… Le présent ne fait plus partie des temps que nous emploierons pour parler de toi, et c’est bien ça le drame de notre famille. Nous mettons maintenant le couvert pour 3, quand nous allons nous coucher, je ne reçois plus que 2 bisous, et non pas 3… Quand je me lève le matin, je ne réveille que Fanny, quand je vais chercher les enfants à l’école, je ne vais chercher que Fanny. Toutes ces choses ordinaires pour une famille, sont parfois un calvaire pour nous…

Nous savions avec Cathy que nous étions heureux, nous en parlions souvent… Mais hélas nous n’aurions jamais imaginé… Un drame dont des parents aimants comme nous le sommes, ne peuvent jamais se remettre.

Antonin, mon fils… notre fils, ça n’ira plus jamais comme avant.

Posté par Papa